Pigeon vole
Dans une ville grise aux couleurs usées,
Le pigeon marchait, ignoré, détesté.
L’homme l’a pris, l’a utilisé, l’a laissé,
Il cherchait le vent, un espace pour rêver.
Un murmure dans l’air, un rêve effleuré,
L’espoir d’un envol, d’un monde à changer.
Métamorphose douce, subtile,
Un lien renaît, entre l'homme et la ville.
Un homme le voit, tend sa main,
L’envol se fait à deux, un matin.
Dans l’entraide fragile, une union se tisse,
Un voyage commence, sous d’heureux auspices.
Petit pigeon devenu grand,
Ses ailes s’ouvrent, il est tout puissant.
Il dépasse les toits, le monde à ses pieds,
Il vole, fier et léger.
Dans le ciel infini,
La liberté s’offre à lui.
Tout peut commencer